Les Alter forment une famille presque comme les autres : névrosée, aimante, empêtrée dans ses contradictions. Arthur, Francine et leurs enfants – Ethan et Maggie – sont les héros de cette saga qui élève la comédie au rang d’art. Sous les coups de griffes, le roman interroge la notion de bien à notre époque, et prend le pouls de la nature humaine : qu’est-ce qui fait une vie ? Quand peut-on dire qu’on a réussi la sienne ? Comment survivre aux désillusions, au couple, à la mort d’une mère adorée, aux repas qui s’éternisent ou à une bar-mitsva ?

 

Sont-ils Alter Altruistes ou Alter Ego, les personnages de cette famille qui pourrait bien ressembler à la nôtre ? Après tout, elle semble bien ordinaire, cette fratrie qui juge ses parents, qu’il s’agisse de leurs choix de vie, de leurs sacrifices ou de leurs carrières… Maggie et Ethan, Francine et Arthur, sont les quatre membres qui la composent, chacun avec ses doutes, ses fêlures et ses envies.

 

Comment réussit-on sa vie ? C’est peut-être la seule question qui vaille ici, puisque chacun des personnages se la pose en se regardant non soi-même, mais en se jugeant les uns les autres, enfants et parents, frère et sœur, épouse et mari. Et si l’un disparaît, que reste-t-il ? Comment ne pas le trahir ? Comment garder unie une famille quand la communication est rompue, quand le sel de la vie pique un peu trop les relations, au point que celles-ci s’effacent, jusqu’à ce que l’un de ceux qui restent prenne la décision de les réunir, que les raisons soient bonnes ou mauvaises d’ailleurs… Peut-être même les deux ?

 

C’est à ces questions qu’Andrew Ridker propose une réponse, dans ce roman qui explore la question du pardon entre parents et enfants, entre enfants et parents, sujet universel s’il en est.

 

 

 

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