Cette semaine, je devrais plutôt dire qu’écoutez-vous puisque je suis de plus en plus attirée par les livres audio et que j’en écoute beaucoup. La faute à Audible et à sa formule d’abonnement ! Bientôt, je présenterai d’ailleurs un article plus complet sur mon utilisation de cette appli, les raisons qui ont fait que je me suis laissée tenter, et ça finira sans doute même en vidéo…

 Alors pour revenir au sujet premier de ce billet, aujourd’hui je vais vous parler du dernier livre que je suis en train d’écouter : il s’agit du troisième tome des aventures de Lila et Elena dans l’Italie de la seconde moitié du vingtième siècle, magnifiquement compté par Elena Ferrante, publié chez Gallimard,

Celle qui fuit et celle qui reste

Là, mon avis va tarder un peu, puisque j’aimerais réécouter les quatre tomes à la suite, (quand le dernier sera enfin sorti) afin de pouvoir rédiger une chronique plus construite et argumentée. J’aime assez l’atmosphère de cette saga dans laquelle j’ai pourtant eu du mal à entrer.

 Dans ce troisième tome, Lila et Lenù sont deux femmes dont les vies ont évolué à l’opposé. Si au départ, c’est Lisa qui devait réussir et sortir de son milieu par un mariage, c’est en fait l’inverse qui se produit, et les personnages sont d’une grande profondeur. Le ton est plaisant et la langue très bien traduite, on sent l’italien sous le français…

 S’il est compliqué d’en dire trop ou pas assez sur ce livre, il est clair que son auteur fait partie des grands auteurs italiens et que malgré quelques longueurs on ne peut s’empêcher de s’attacher aux deux héroïnes que le temps et la vie n’épargnent pas…

Et une fois n’est pas coutume, je crains de déposer ici la quatrième de couverture, par peur de spolier certains lecteurs qui ne seraient pas entrés dans cette saga prodigieuse 😉 

À lire, pour l’Italie, pour le ton, pour les personnages et la poésie de la langue.

 

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